Selon un sondage, les PME veulent de nouvelles technologies cyber-sûres

La fraude continue de devenir de plus en plus menaçante pour pratiquement toutes les entreprises au Canada. Les petites et moyennes entreprises (PME) envisagent de nouvelles façons de protéger leur entreprise en interne et en externe contre la fraude et les cybermenaces. Près de 86 % des entreprises canadiennes subissent au moins une forme de cyberattaque chaque année. Les escrocs en ligne deviennent plus avancés que jamais, tout comme leurs méthodes d’attaque. Il est essentiel que les petites et moyennes entreprises se protègent autant que possible, ainsi que leur vie privée, leurs employeurs, leurs actionnaires et leurs consommateurs.

Une enquête récente de KPMG menée auprès de plus de 500 PME à travers le pays a révélé que 85 % des organisations envisagent d’intégrer des technologies sûres pour réduire la menace d’une violation. Les trois quarts des répondants à l’enquête ont été victimes d’une cyberfraude interne (par un employé) ou externe (par des pirates via de fausses factures, une usurpation d’identité ou une fraude à la carte de crédit) rien qu’en 2022. Pourtant, 87 % des PME canadiennes ont affirmé avoir mis en place un programme de protection pour détecter et prévenir la fraude. Cependant, seuls 38 % sont « tout à fait d’accord » avec un programme fiable, tandis que 49 % sont « plutôt d’accord ».

« Même si la plupart des entreprises ont mis en place des programmes de lutte contre la fraude, bon nombre d’entre eux sont insuffisants et il est clair qu’il y a un besoin d’amélioration », déclare Marilyn Abate, associée chez KPMG au sein de la pratique des crimes judiciaires et financiers au Canada. « Le paysage des menaces est constamment changeant car les fraudeurs conçoivent continuellement des moyens de contourner et de contourner les contrôles de prévention mis en place par les organisations. Ainsi, même si les entreprises pensent avoir mis en place un programme anti-fraude efficace, il ne faudra pas longtemps avant qu’il ne soit piraté par un criminel. Les entreprises doivent garder une longueur d’avance sur la menace.»

Le sondage de KPMG a prouvé que la plupart des entreprises canadiennes reconnaissent la nécessité de mettre en place des technologies de protection contre la fraude plus sophistiquées et plus fiables. En fait, 85 % des répondants au sondage indiquent qu’ils envisagent activement d’investir dans des solutions de cybersécurité plus avancées. «Les technologies telles que l’intelligence artificielle (IA), l’apprentissage automatique et la biométrie sont des outils efficaces pour prévenir et détecter la fraude, d’autant plus lorsqu’elles complètent des cadres solides de gestion des risques de fraude,» explique Abate. «Les entreprises ont besoin de ces technologies pour fournir une protection agile et solide. pour lutter contre un paysage de fraude en constante évolution. S’ils n’investissent pas dans les outils et les processus de lutte contre la fraude, ils risquent de subir des pertes importantes

Détecter la fraude pour les PME

Myriam Duguay, associée en criminalistique de KPMG, explique qu’il est essentiel d’installer un programme antifraude optimal pour votre entreprise afin de surveiller les menaces dans tous les secteurs. Dugout conseille aux entreprises canadiennes qui cherchent à protéger leur entreprise de s’assurer que

  •  Établir et constamment mettre à jour un programme anti-fraude à l’échelle de l’entreprise avec une évaluation active des risques
  • Surveiller et évaluer en permanence les risques liés aux tiers
  • Mettre en place une ligne/un programme de dénonciation
  • Installer une formation anti-fraude pour le personnel
  • Utiliser une surveillance active et un contrôle des données – analyse médico-légale des données
  • Développer des opérations de fraude, de criminalité financière et de cybersécurité
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