Travailler avec ce que l’on a

Sandra Wood

Le secteur des armoires de cuisine présente de multiples facettes et est animé par une clientèle diversifiée. L’un des domaines est la remise en état des armoires de cuisine, qui attire souvent le client qui aime sa cuisine mais n’aime pas la couleur, ou un client qui peut avoir des fonds limités pour faire un remplacement total et qui veut embellir ce qu’il a. 

Kitchen Makeovers of Aldergrove (C.-B.) opère dans cet espace et ce, depuis 2009, lorsque Tanya Bilmer faisait de la peinture résidentielle. Les clients de Tanya lui demandaient sans cesse de peindre leurs armoires au pistolet. Finalement, Tanya a été convaincue et a commencé à peindre les armoires sur les pelouses avant de ses clients. 

Aujourd’hui, Kitchen Makeovers appartient aux partenaires Jessica Louise (fille de Tanya Bilmer) et Johnny Alvernaz. Avec leur équipe de 30 personnes, ils travaillent sur 8 à 12 projets par semaine et réalisent entre 30 et 50 cuisines par mois. 

ACAC : Quels sont les avantages et les inconvénients de la rénovation d’une cuisine ? 

Jessica : Les avantages sont que vous obtenez une cuisine comme neuve à une fraction du coût et en une fraction du temps. L’inconvénient, c’est que ce n’est pas une nouvelle cuisine et que nous ne sommes que des finisseurs et ne pouvons donc travailler qu’avec ce que vous avez déjà en place. 

ACAC : Remplacez-vous également la quincaillerie (externe et interne) dans le cadre du projet de rénovation ? 

Jessica : Nous proposons en option de nouvelles charnières et poignées. 

ACAC : Quel est le coût moyen d’une rénovation de cuisine typique ? 

Jessica : Notre travail moyen est d’environ 6 000 $. 

ACAC : Est-ce que vous avez du travail constant qui passe par vos portes, et est-ce qu’il y a beaucoup d’affaires pour la remise à neuf ? 

Jessica : Nous avons du travail constant toute l’année ; ce n’est pas saisonnier. C’est un marché énorme. 

ACAC : Faites-vous des soumissions pour des travaux où le client va transformer sa cuisine ou veut la reconstruire ? 

Jessica : Non, en général, nos clients aiment leur cuisine, mais ils en détestent la couleur. C’est notre client idéal. 

ACAC : Quel est le type de transformation de cuisine le plus courant que vous réalisez ? 

Jessica : La dentelle Chantilly est la couleur la plus populaire. Les types de cuisines que nous rénovons le plus souvent sont des armoires shaker en érable. 

ACAC : Le blanc est-il toujours la couleur la plus populaire, ou quelles sont les autres tendances dans le domaine de la rénovation ? 

Jessica : Oui, le blanc est toujours la couleur la plus populaire. Cependant, nous voyons aussi beaucoup plus de couleurs d’accentuation. Les bas de porte noirs, bleus, gris et verts sont très tendance en ce moment. 

ACAC : Trouvez-vous difficile de peindre sur du bois massif avec de beaux grains naturels ? 

Jessica : Non, mais il arrive que l’on nous appelle pour nous demander de refaire la teinture, mais nous ne l’offrons pas très souvent car il faut que ce soit le bon projet pour nous. C’est également coûteux car cela demande plus de travail. 

ACAC : Vous arrive-t-il d’entrer dans une cuisine et de déterminer qu’il n’y a aucun moyen de la revernir ? La qualité des armoires existantes n’est pas très bonne, et vous recommandez un remplacement complet, et vous les référez à une entreprise d’armoires ? 

Jessica : Non, nous ne travaillons pas actuellement avec un fabricant, mais nous voulons que le client obtienne le meilleur résultat pour lui, et si nous ne pouvons pas le faire avec nos services, nous lui recommandons d’aller ailleurs. 

ACAC : Pensez-vous que les revêtements ont beaucoup évolué, et avez-vous un revêtement particulier avec lequel vous travaillez ? 

Jessica : Absolument. Quand Tanya a commencé, elle utilisait de la laque. Maintenant, nous utilisons un polyuréthane à base d’eau d’ENVIROLAK, une entreprise canadienne de l’Ontario. 

ACAC : Comment vous tenez-vous au courant des dernières technologies de revêtement pour votre travail ? 

Jessica : Il y a toujours de nouveaux produits qui sortent. Ces produits sont toujours partagés en ligne dans les groupes Facebook que nous avons rejoints. Je dirais qu’il est essentiel d’en essayer et d’en tester autant que possible avant de décider de ce que vous utilisez.

ACAC : La majorité des lecteurs de cet article sont des fabricants d’armoires de cuisine, avez-vous des réflexions ou des commentaires finaux à partager ? 

Jessica : Je tiens à remercier les fabricants d’armoires de cuisine de la Colombie-Britannique. Sans les produits de qualité qu’ils créent, nous n’aurions pas d’entreprise à exploiter. Les gens auront toujours besoin de nouvelles cuisines dans les nouvelles maisons, mais je pense qu’il y a beaucoup de place pour la remise à neuf dans le processus de rénovation des propriétaires. 

Nous souhaitons à Kitchen Makeovers un succès continu en tant que créneau de l’industrie des armoires de cuisine. Il est intéressant de noter que les fabricants d’armoires de cuisine peuvent ajouter aux caractéristiques de vente de leurs produits de qualité la possibilité de faire retoucher leurs armoires plus tard, car elles sont construites pour durer. 

Nous sommes très reconnaissants que Kitchen Makeovers ait partagé son histoire, et nous sommes toujours heureux d’entendre des membres qui sont très fiers de ce qu’ils font et qui favorisent une excellente culture d’équipe. Dans un marché du travail difficile, nous savons combien cela est important. 

L’économie canadienne est composée de nombreuses petites entreprises comme celle-ci. Avec la demande accrue de cuisines alors que le Canada cherche à loger une population croissante, il est clair qu’il y a beaucoup de travail pour tout le monde.

Les membres de l’ACAC recherchent la qualité, le professionnalisme et l’innovation. Pour obtenir des profils comme ceux-ci et de nombreux autres avantages, songez à devenir membre de l’ACAC !

Sandra Wood est la directrice générale de l’ACAC. Elle aime « relier les points » et faciliter de solides occasions de réseautage pour engager les membres. Elle croit que les associations doivent favoriser des relations d’affaires solides, alimentées par une approche empathique et saine des affaires.

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